|
Les concerts de 21 heures
Mardi 24 avril 2007 à
21 heures |
Ils chantent Boby ... |
Soirée d’ouverture du 8ème
Printival Boby Lapointe
Dans le cadre de l’année Boby Lapointe, pour le 35ème
anniversaire de sa disparition le Printival a choisi de lui
rendre un hommage important à Pézenas, sa ville
natale, en réunissant sur un même plateau une dizaine
d’artistes de renom pour interpréter son œuvre :
Nilda Fernandez, Anne Sylvestre, Jamait, Aldebert, Pierre Vassiliu,
Enzo Enzo, Hubert Felix Thiéfaine, Pierre Richard …
Ce spectacle est une création autour d’un accompagnement
musical original dans un décor spécialement adapté
au Magic-Printival Pour un spectacle chaleureux, dans l’esprit
de Boby, sans présentateur ni changement de plateau,
autour d’une direction musicale assurée par Pierre
Payan et Phil donnant un éclairage nouveau aux musiques
de Boby tandis que les interprètes apporteront leur émotion
personnelle à l’œuvre.
Une belle fête en perspective ! |
|
Mercredi 25 avril
2007 à 21 heures |
Aldebert |
Le
parrain sera présent toute la semaine du 24 au 29 avril.
Aldebert dont la popularité ne cesse de grandir –
200 000 spectateurs à son actif - participe pour la troisième
fois au Printival. Il sera le parrain de cette 8ème édition.
Après trois albums Plateau Télé en octobre
2000, Sur place ou à emporter en mars 2003 et L’année
du singe en octobre 2004, salués par la critique, Aldebert
revient avec son nouvel opus Les paradis disponibles et un nouveau
spectacle.
Nouvel objectif pour cet ancien étudiant en photographie
: régler définitivement sa focale sur la chanson.
Il est dans l’air du temps et il prend le temps de peaufiner
des airs à la fois dansants et nostalgiques.
Cet album résonne comme un hymne à la vie, à
l’amour, une sorte de carpe diem déjà cher à
Aldebert. D’ailleurs, chaque chanson est comme une bouffée
d’altruisme.
Ecoutez le chanter, « Le bonheur c’est d’arriver
à désirer ce qu’on a déjà »
ou encore, c’est un « chagrin qui se pose » « Des
chatons dans un panier » et vous comprendrez à
quel point il est naturel d’être heureux. L’écriture
d’Aldebert a évolué et il vous le prouve.
Si on se mettait à jouer au jeu des ressemblances, on ne
pourrait s’empêcher de sentir parfois l’influence
d’un Brassens, clairement assumée par l’intéressé.
Cet auteur compositeur de 33 ans a su évoluer avec élégance
tout en gardant l’essentiel de sa personnalité.
Ses chansons vivifiantes électrocutent le quotidien avec
humour et un rien de détachement qui sied si bien à
ce groupe de bisontins (from Besançon) à la fougue
contagieuse et l'esprit farceur. Soutenu par toute l'équipe
du Printival, Aldebert est un vivier de bonne humeur communicative,
un trentenaire impressionniste adepte des tranches de vie et des
croquis coquins. Il partage avec le public sa vision amusée
et désabusée de la vie, qui est à l'image de
ses chansons, sans complexe et chaleureuses. Sur scène, les
thèmes d'accordéon, les guitares, les cuivres et les
rythmiques festives réveillent toutes les énergies.
Avec : G. Aldebert (chant, guitare) C. Darlot (accordéon,
claviers) F. Grimm (guitares, choeurs) S. Metin (basse, choeurs)
J. Woittequand (batterie)
Un copain d'abord en somme !
Le mot du parrain : "S 'il y a un festival qui
m'a accompagné et soutenu depuis mes premiers concerts
en 2000, c'est bien le Printival Bobby Lapointe et ses deux figures
incontournables de la scène française que
sont aujourd'hui Sam Olivier et Jacky Lapointe.
Moi qui suis fervent partisan d'une écriture ludique, puisque
j'ai pu grandir au milieu des "pon, pon, pon, pon" de l'hélicon
de maître Bobby, c'est avec la plus grande excitation que
je me vois proposer cette année le parrainage du festival
de tous les "Mot-siciens". |
Site
internet |
Mercredi 25 avril
2007 à 21 heures |
Jonathan Verleysen |
Jonathan
Verleysen est un chanteur qui séduit autant qu’il agace.
Sa voix suave et ses boucles blondes de 22 ans cachent cette sensibilité
acide et à fleur de peau. Un brin de narcissisme dans le
regard et l’autodérision au coin des lèvres
font de Jonathan Verleysen un auteur particulier.
Sa musique, oscillant entre chanson française et pop-rock
anglosaxone, faîte de piano et de guitares donne avec ses
textes qui lui ressemblent comme deux gouttes d’eau, une œuvre
exigeante, inspirée et extrêmement lucide.
Jonathan Verleysen commence son apprentissage musical dès
7 ans. Rapidement, il apprivoise violon, clarinette, et surtout
saxophone. Il s’éprend littéralement de cet
instrument qui le mène vers la découverte des grands
standards de jazz. Cependant, cela reste un début, un léger
assortiment d’amuses bouche : la fièvre de la
guitare, puis, inévitable fléau, celle du piano, le
saisissent tour à tour. Blues, rock, chanson française,
tout y passe et ne fait que renforcer l’inassouvissable soif
du jeune musicien.
2001, Jonathan intègre un groupe de musique et s’accapare
un registre de rock où trônent les Beatles. De succès
en succès, le jeune homme s’enhardit : en mars,
il présente au public ses propres compositions. Programmé
au TU, à Clisson, Vertou ainsi que dans le cadre de quelques
cafés-concerts à Nantes et dans la région,
il nous offre le plaisir incommensurable de goûter à
son style incomparable et à la fois tellement juste qu’il
en devient familier.
|
Site
internet |
Jeudi 26 avril 2007
à 21 heures |
Dick Annegarn |
Poète-trublion
venu du Nord, Dick Annegarn mène depuis le début des
années 70, une carrière francophone sans compromis.
Aux flonflons du show-biz, il a longtemps préféré
l'exil volontaire et la liberté artistique. Mais absent ou
présent de la scène musicale, le public ne l'a jamais
oublié.
Doué pour l'écriture, Annegarn se fait un nom grâce
à ses textes poétiques, voire avant-gardistes et surréalistes.
Dick Annegarn enregistre son premier album, "Sacré Géranium",
qui sort en décembre 1973. Ce 33 tours renferme certains
de ses plus grands titres dont "Ubu", "Bébé
éléphant" et surtout "Bruxelles". Puis
un deuxième album "Je te vois" sort en janvier
75, suivi de près d'un troisième en novembre, "Mireille".
En 1978, il annonce son départ du monde de la chanson en
réaction au conformisme et à l'hypocrisie de
ce milieu dont il s'est toujours senti étranger. Sa lassitude
est telle qu'il préfère sa liberté aux compromis.
Du jour au lendemain, Dick Annegarn disparaît de l'avant-scène
musicale. Mais si le métier lui en tient rigueur, le public
est cependant solidaire de sa décision. Une nouvelle vie
commence pour le chanteur. Il ne disparaît pas totalement.
Au niveau musical, Dick Annegarn fait quelques apparitions au cours
des années 80.
En novembre 97, sort l'album "Approche-toi" qui marque
son retour médiatique 20 ans après son départ.
Cet acte considéré comme suicidaire à l'époque,
a finalement redonné vie à l'artiste Annegarn.
Il sort l’album, "Adieu verdure" en avril 99, puis
l'album live "Dick Annegarn au Cirque d'Hiver". Puis un
autre en 2002 sous le titre "Un' Ombre" du nom d'une ancienne
chanson. Dans ce disque plus sombre, plus ténébreux,
très personnel du chanteur, on redécouvre
Quelques anciens titres réenregistrés mais de nombreux
nouveaux textes qui évoquent son cadre de vie, la musique,
la verdure, le Maroc, les hommes.
ll travaille sur un album de chansons qui sort en février
2005. "Plouc" rassemble une douzaine de chansons largement
inspirées par sa vie dans la campagne toulousaine. En effet,
son environnement très paisible semble avoir un effet immédiat
sur sa créativité. Les arrangements sont épurés,
certains morceaux allient simplement voix et guitare, comme "L'arborescence".
Il ne perd pourtant pas sa verve et son mordant car des textes comme
"j2m" (comme Jean-Marie Messier) rappelle que Dick Annegarn
sait porter sur le monde qui l'entoure un regard acéré.
L'album comporte aussi des chansons plus légères comme
"Accordons", façon fanfare, avec un petit air de
Boby Lapointe.
En 2006, le disque Le Grand Dîner, sous-titré Tribute
à Dick Annegarn, réunit des artistes comme Alain Souchon,
Alain Bashung, Louis Chédid, -M-, Mathieu Boogaerts, Bertrand
Belin ou encore Bénabar, chacun reprenant des chansons de
Dick en hommage à ses plus de 30 ans de carrière. |
Site
internet |
Jeudi 26 avril 2007 à
21 heures |
Hervé Lapalud |
Hervé
Lapalud est rentré en musique comme un gosse dans une pâtisserie.
Par hasard mais avec gourmandise.
En 1999, il réunit une équipe pour faire vivre ses
chansons (Jean-Christophe Kibler à l’accordéon,
et Christophe Gauvert à la contrebasse). Un premier album
est enregistré (Amoureux à plein temps), qui lui permet
de se produire sur les scènes rhônalpines (Presqu’île
d’Annonay, Théâtre de Poche à St-Etienne,
Salle des Rancy à Lyon, Emission Air du Temps sur Télé
Lyon Métropole …).
En 2003, il poursuit l’aventure en solo, enregistre un mini
album live (Sans Filet) et promène son R.T.T. (Récital
Tout Terrain) partout en France dans le réseau des caf’conc’
et des associations (Limonaire à Paris, Chant’Essonne,
A Thou Bout d’Chant à Lyon, Di Dou Da à Arras,
Cabaret Le Grenier à Grenoble, 1, 2, 3 Chanson à Burkdorf…).
Son nom commence à circuler sur la Scène Chanson,
et il est programmé dans de beaux festivals (Aah un Festival
au Train-Théâtre, Festival Musique d’Hiver dans
la Drôme, Festival Mars en Chanson, Printival Boby Lapointe,
Festival Génération Brassens, Festival « Voix
de Fête » à Genève …). Il fait les
premières parties de Aldebert, Gérard Morel, Entre
Deux Caisses, Allain Leprest, Chanson Plus Bifluorée, Kent
…
En 2004, suite à sa première semaine parisienne au
Théo-Théâtre, il est remarqué par le
Centre de la Chanson qui l’invite à sa présentation
professionnelle « 7 au pied du micro », puis le programme
dans le cadre du Festival Rythmes du Marais et lors d’une
carte blanche en Suisse (à l’Esprit Frappeur).
En 2005, il confie la réalisation de son nouvel album studio
à Serge Folie. Ce projet a reçu l'aide de l'Adami,
de la région Rhône-Alpes et de la Ville de Saint-Priest.
L’album dont la sortie nationale est prévue début
2007, a été présenté aux Festivals d'Avignon
et de Barjac en avant-première.
Le nouveau spectacle est soutenu par le Train-Théâtre
(résidence de création en avril 2006) et par le Conseil
Général du Rhône qui l’a sélectionné
dans le cadre de ses Saisons Culturelles.
En avril dernier, Hervé Lapalud a remporté le prix
Adami et le prix du public au Concours "Vive la Reprise"
organisé par le Centre de la Chanson à Paris. |
Site
internet |
Vendredi 27 avril 2007 à
21 heures |
Thomas Fersen |
Thomas
Fersen serait-il un échappé de l’asile ? Avec
ses textes ludiques, ses personnages étranges, l’auteur-compositeur-interprète
semble sorti d’un conte hétérogène en
voleur de pages. « Les Ronds de Carotte », « Le
jour du poisson » ou « Le pavillon des fous »
l’inspirent également. Ses aliénés ne
sortent pas de sa bibliothèque, mais des appartements de
son enfance.
À sa naissance, Thomas Fersen voit le jour le 4 janvier
1963 et le 20ème arrondissement de Paris. Il vit dans le
quartier populaire entre sa mère infirmière, son père
employé de banque, ses sœurs aînées et
ses voisins dérangés. Certains logements de sa cité
du 20ème sont réservés à des familles
ayant à leur charge un déficient mental. Le petit
garçon évolue donc dans une atmosphère parfois
perturbée par quelques personnes déréglées.
Alors que l’insanité du voisinage inquiète ses
sœurs, elle active l’imagination de Thomas.
Bientôt, les pensées de Thomas se tournent vers la
musique et la guitare. A 15 ans, il prend des cours dans le sous-sol
d’une boutique voisine. Thomas aurait peut-être aimé
être dans la filière Jazz, mais il passe un bac scientifique.
Après l’obtention de son diplôme, il part enfiler
barda et treillis. Après son service militaire, il se lance
dans l’électronique.
Sa passion reste la musique. Thomas monte un groupe de rock : UU.
Ensuite, il pratique un anglais de qualité moyenne dans «
Figure of Fun ». Si le répertoire du groupe est plutôt
anglo-saxon, l’univers de Thomas Fersen se retrouve dans le
titre. Pour vraiment s’amuser, le musicien ne voyage plus
seulement grâce à la musique, mais part en Amérique
latine, puis en Scandinavie. En Norvège, il écrit
énormément.
Après la Norvège et l’écriture, il revient
en France et commence les petits boulots et travaille pour une maison
de disques. Avec son épouse, pianiste, il prend le chemin
du piano-bar et commence à chanter. Entre son chant et le
verre des clients, il rencontre un guitariste. Travaillant sur le
label Vogue, Vincent Frèrebeau lui permet d’enregistrer
« Ton héros Jane », son premier 45 tours.1990,
sortie du « Le peuple de la nuit », second essai discographique,.
Manquant de succès, Thomas Fersen retourne faire l’expérience
du piano-bar.
En 1990, Vincent Frèrebeau devient directeur artistique chez
WEA. Un an après, Thomas Fersen signe avec le label. Deux
ans lui sont nécessaires à l’élaboration
du « Bal des oiseaux ». Le chanteur à l’univers
spectaculairement étrange enregistre dans un vieux cinéma
de Bretagne transformé en studio pour les besoins des volatiles.
Les paroles tendres, rêveuses, un brin ironiques, enthousiasment
la critique, les radios et le public. Son rapide succès lui
ouvre les portes des salles. Il peut alors partir en tournée,
sur scène, devant son public. Thomas se retrouve notamment
aux Francofolies de la Rochelle et de Montréal. Entre ses
concerts, Thomas Fersen entame l’écriture de son nouvel
album, « Les Ronds de Carotte ». Enregistré au
Danemark et à Paris, il sort en 1995.
Mélodies à l’humeur tendre et à l’humour
sobre, l’opus de Thomas Fersen plaît toujours autant
aux critiques et au public. Parti en tournée, le chanteur
gracieux et dansant revient dans la capitale, au Bataclan. Un an
après la scène de 1996, un nouveau CD est dans les
bacs : « Le jour du poisson ». Enregistrées
entre Paris et New York et arrangées par Joseph Racaille,
l’album est un succès.
Thomas met deux ans à écrire « Quatre ».
Il chante des histoires absurdes et émouvantes de chauve-souris
amoureuse d’“un grand parapluie noir découpé
dans la nuit“, de « Monsieur », un assassin à
l’air sympathique, ou d’un moucheron dans le cresson
qui fait tourner en rond le monde de la restauration. En 2001, après
une longue tournée, Thomas Fersen sort « Triplex »,
un album live. Ensuite, il se remet à écrire et sort
« Pièce montée des grands jours » en 2003.
Dans cet album, Thomas Fersen chante en duo avec Marie Trintignant
tous les moyens d’évasion : la dinde aux marrons farcie
à la corde ou la brioche à la pioche. Le thème
principal, les plaisirs de la chair, se retrouve dans le défilé
des mets astucieux.
En 2005, Thomas Fersen sort « Le pavillon des fous ».
Dans son vol au-dessus d’un nid de coucous, il ramène
les esprits égarés vers sa fantaisie. Avec son œil
et ses faux-cils, Thomas Fersen figure le jeune homme bien sous
tous rapports, au sourire aimable, qui peut dissimuler un grain
de folie plus ou moins sévère. Dans son pavillon,
il accueille Hyacinthe, un nouvel assassin, un reptile d’appartement
et son propre squelette pour converser.
Pour rencontrer Zaza, chien puant mais attendrissant, prenons rendez-vous
pour la camisole. |
|
Vendredi 27 avril 2007 à
21 heures |
Monsieur Sire |
Après
son grand succès au Printival 2006 nous avons décidé
de le programmer à nouveau cette année.
Entre tendresse acoustique et énergie électrique,
David Sire nous invite dans leur bicoque enchantée, intime
et chaleureuse, une seule condition : être un peu toqué,
un peu fada. Et l’on y vient sans se faire prier. Dans un
esprit tendrement tordu, espiègle mais spirituel, les textes
prennent des allures de comptines et de fables animalières.
Cabrioles verbales et autres câlineries s’enchaînent
comme autant de tableaux. Au final, des textes loufoques à
l’imaginaire sans limite, au travers desquels on se plaît
à déambuler.
Après plus de trois cents concerts, deux albums ("Pourquoi
pas toi ?" / 2003 et "Onomatopées" / 2005),
et quelques paires d'années passées avec le groupe
Drôle de Sire, David Sire part explorer des sentiers plus
personnels. Un nouveau répertoire est dans la marmite, d'autres
chansons dans la revisite. Venez (re)découvrir ces chinoiseries
en acoustique, en solo ou en duo (avec Pierre Caillot percussions).
|
Site
internet |
Samedi 28 avril 2007 à
21 heures |
Emily Loizeau |
Comme
le dit la chanson qui donne son titre à son premier album,
Emily Loizeau est venue de l'autre bout du monde pour signer le
premier disque français de la petite histoire de Fargo. En
entendant son chant léger, son humour un peu noir et ses
piques amusées lancées contre la déjà
mythique Adèle de Bayeux, Andrew Bird a été
séduit et a accepté de rejoindre (en français
!) Loizeau pour l'aider à (forcément...) faire son
nid. Enregistré comme à la maison, avec surtout un
piano et une voix, L'autre Bout Du Monde s'impose comme un premier
disque de chanson française aux accents anglais qui doit
sans doute autant à Tom Waits et Randy Newman qu'à
Jeanne Moreau ou Michel Legrand.
Emily Loizeau, débute le piano à l'âge de 5
ans. Passionnée de musique et de chant, elle écrit
son premier texte Balthazar en 2001. Des textes français
avec un accent anglais qui provient de sa maman.
En avril 2004 : Emily signe un contrat d'édition avec Nicolas
Galibert et Sony Music Publishing. Elle se met au travail dès
l'été 2005 et enregistre des titres à la fois
drôles, légers mais également ponctués
d'un talent unique et épicé propre à Emily
! Pop, folk mais aussi classique ces chansons ont eu un gros succès
après la sortie de cet album L'autre bout du monde en février
2006.
Quel est le point commun entre Andrew Bird et Emily Loizeau ? Leur
nom de famille déjà, qui font chacun référence
aux charmantes bestioles chantantes et aériennes, puis leur
label Fargo Records, qui a produit et édité leurs
albums respectifs, mais surtout, tous deux ont la superbe manie
de pondre des chansons délicates, élégantes,
intenses et poétiques. D’ailleurs, ces deux oiseaux
rares se comprennent si bien, que l’un est allé chanter
en duo et jouer du violon chez l’autre. Ainsi, on peut retrouver
Andrew Bird à L’autre Bout du Monde, tout comme beaucoup
d’autres artistes à plume et notes inspirées,
de Franck Monnet (qui a par ailleurs co-réalisé ce
premier album solo d’Emily Loizeau) à Neal Casal, en
passant par Tryo.
Le meilleur que nous lui souhaitons c'est de rester le plus longtemps
possible un oiseau à la plume et aux ramages si rares ! |
Site
internet |
Samedi 28 avril 2007 à
21 heures |
Renan Luce |
Renan
Luce préfère « aux voisins, les voisines »,
et à en juger par son goût des rythmiques qui trottinent,
galopent ou s’emballent carrément, il a peut-être
appris la musique en regardant, deux trous découpés
dans les draps, John Wayne sillonner la vallée, Charles Bronson
rissoler pendant des heures au soleil ou Lucky Luke s’effacer
à contre-jour sur l’horizon.
Poor lonesome cowboy ? Sa chanson Repenti nous le confirme, et le
goudron et les plumes de la pochette également, Renan Luce
aime endosser des rôles plus grands que lui, sentir le frisson
de l’aventure lui rebrousser les poils. Il aime aussi la poésie
et la dérision, et puis chanter à s’en faire
dérailler la voix des petites histoires étonnantes
à l’intérieur desquelles on se sent immédiatement
à l’aise, cueillis toutefois par leur charmante virtuosité.
Mais revenons au western, puisqu’il se trouve que Renan est
originaire du Far West français, du Far Ouest si on préfère
- de Morlaix pour être précis - théâtre
d’une enfance tranquille et studieuse, souvent derrière
un piano ou un saxophone.
Dix ans de Conservatoire plus loin, ses envies le poussent hors
des limites du classique. Son frère aîné poursuit
une carrière de concertiste pendant que Renan bifurque vers
les musiques légères, troque le piano contre une guitare
et, presque sans complexe, commence à écrire. Il a
17 ans, beaucoup d’illusions, mais il se rend compte assez
vite qu’à trop tourner autour de son nombril, ses textes
vont bientôt s’y noyer dans l’indifférence
générale.
Heureusement, il y a Georges Brassens, finalement le seul chanteur
country français. Cette découverte encourage Renan
à peaufiner ses chansons qu’il envisage désormais
concises, érudites, un peu loufoques et surtout très
libres. Tout s’éclaire subitement du jour où
il décide de se mettre à distance raisonnable de ses
histoires. En premier spectateur, il s’étonne de leurs
audaces, de leurs tournures folles, du sourire jamais facile qu’elles
ont le pouvoir de faire éclore et aussi des petites émotions
qu’elles transportent comme une précieuse offrande.
Depuis qu’il laisse son imaginaire s’écarquiller
au fil de la plume, il ne connaît plus l’angoisse de
la feuille blanche, il lui arrive en revanche de se mettre à
sa place (Je suis une feuille), où de tomber amoureux sans
honte d’une femme de « lettre » qui ne lui était
pas destinée.
Usurpateur d’identité occasionnel pour les besoins
narratifs de ses chansons, Renan Luce possède en revanche
une forte personnalité d’auteur-compositeur qui rénove
d’anciens canons de la chanson folk made in France (Le Forestier,
Moustaki, Dick Annegarn…) en leur faisant croiser ses héritiers
récents les plus turbulents (Thomas Fersen, Albin de La Simone).
Il a 26 ans aujourd’hui, il a déjà écumé
des scènes aux capacités extrêmes – des
bars borgnes à trois tables jusqu’au Zénith,
en première partie de Bénabar. L’an dernier,
il a proposé un rendez-vous dominical pendant trois mois
dans un théâtre parisien pour y rôder un répertoire
dont on commence, ici et là, à louer l’originalité,
la subtilité mais également la manière unique
dont la voix de Renan le transporte. Enfin, tout récemment,
il a reçu une première distinction lors du très
réputé festival Alors… chante ! de Montauban,
d’où il est reparti lesté du prix le plus convoité
: celui du public. Pour son premier album, Renan Luce n’a
pas simplement cherché à reproduire une formule déjà
validée sur scène. On en retrouve certes les ingrédients
de base – les guitares, la contrebasse, l’orgue –
mais également une vaste palette d’instruments, de
sons, d’écumes et d’atmosphères qui embrasent
certaines chansons, en dégoupillent d’autres, surprennent
toujours par leur variété de timbres et de rythmes. |
Site
internet |
Dimanche 29 avril 2007 à
21 heures |
Anis |
Né
en 1977 à Pontoise, dans le 9-5, Anis a grandi en écoutant
Tom Waits, les vieux bluesmen Bo Diddley et John Lee Hooker (Boogie
Man), Billie Holiday, et aussi Edith Piaf, et Colette Magny : «
Elles ont apporté le blues en France, elles sont super rock
n ‘roll ces dames-là ! » . Plus tard, à
Cergy, il est fasciné par les rappeurs et rêve de faire
des batailles de MC.
Anis quitte l’école à 17 ans, prend quelques
cours de piano au CIM, avec option saxo, apprend la guitare en autodidacte,
et joue dans divers groupes de Cergy (hip hop, reggae, punk). Anis
est lucide, malgré le milieu confortable dans lequel il a
grandi, il aurait pu mal tourner.
Anis débarque à Paris, habite dans une chambre de
bonne. Il prend sa guitare et chante dans le métro comme
on va au boulot : Dans le métro, Anis est repéré.
On lui propose d’enregistrer une maquette. À l’automne
2003, la maquette circule et arrive dans les couloirs de France
Inter, les émissions et la programmation l’adoptent
illico. Il fera la première partie de Tété
à l’Olympia en Mai 2004… Fort de cette carte
de visite, Anis part à l’assaut des maisons de disque.
Un après-midi de Mai 2005, le rêve se réalise.
Anis est au studio Gang à Paris. Il y enregistre son premier
album. Mitch Olivier est à la console et dirige les séances.
Il a travaillé avec Bashung, Rita Mitsouko, et aussi dans
le hip-hop, il a tout de suite compris l’univers d’Anis
:
Anis raconte son histoire en 13 chansons. L’album est chaloupé,
dansant, mélancolique. Tout l’univers d’Anis
est dans ce disque : clarinette et piano-bastringue pour la nostalgie,
harmonica frénétique et guitares nerveuses pour souligner
ses formules lapidaires, et des chœurs gospels pour flatter
son côté crooner, car Anis pratique aussi bien l’autodérision
que l’autobiographie, avec des clins d’œil permanents
au blues.
À la fois, timide, et désinvolte, Anis, le compagnon,
est arrivé avec le vent. Avec le vent, toutes les cultures
finissent par se mélanger. Il fera l’Olympia tout seul
le 26 avril 2007. |
Site
internet |
|