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Samedi 28 avril 2007
Samedi 28 avril 2007 à 21 heures |
Emily Loizeau |
Comme
le dit la chanson qui donne son titre à son premier album,
Emily Loizeau est venue de l'autre bout du monde pour signer
le premier disque français de la petite histoire de Fargo.
En entendant son chant léger, son humour un peu noir
et ses piques amusées lancées contre la déjà
mythique Adèle de Bayeux, Andrew Bird a été
séduit et a accepté de rejoindre (en français
!) Loizeau pour l'aider à (forcément...) faire
son nid. Enregistré comme à la maison, avec surtout
un piano et une voix, L'autre Bout Du Monde s'impose comme un
premier disque de chanson française aux accents anglais
qui doit sans doute autant à Tom Waits et Randy Newman
qu'à Jeanne Moreau ou Michel Legrand.
Emily Loizeau, débute le piano à l'âge
de 5 ans. Passionnée de musique et de chant, elle écrit
son premier texte Balthazar en 2001. Des textes français
avec un accent anglais qui provient de sa maman.
En avril 2004 : Emily signe un contrat d'édition avec
Nicolas Galibert et Sony Music Publishing. Elle se met au travail
dès l'été 2005 et enregistre des titres
à la fois drôles, légers mais également
ponctués d'un talent unique et épicé propre
à Emily ! Pop, folk mais aussi classique ces chansons
ont eu un gros succès après la sortie de cet album
L'autre bout du monde en février 2006.
Quel est le point commun entre Andrew Bird et Emily Loizeau
? Leur nom de famille déjà, qui font chacun référence
aux charmantes bestioles chantantes et aériennes, puis
leur label Fargo Records, qui a produit et édité
leurs albums respectifs, mais surtout, tous deux ont la superbe
manie de pondre des chansons délicates, élégantes,
intenses et poétiques. D’ailleurs, ces deux oiseaux
rares se comprennent si bien, que l’un est allé
chanter en duo et jouer du violon chez l’autre. Ainsi,
on peut retrouver Andrew Bird à L’autre Bout du
Monde, tout comme beaucoup d’autres artistes à
plume et notes inspirées, de Franck Monnet (qui a par
ailleurs co-réalisé ce premier album solo d’Emily
Loizeau) à Neal Casal, en passant par Tryo.
Le meilleur que nous lui souhaitons c'est de rester le plus
longtemps possible un oiseau à la plume et aux ramages
si rares ! |
Site
internet |
Samedi 28 avril 2007 à 21 heures |
Renan Luce |
Renan
Luce préfère « aux voisins, les voisines
», et à en juger par son goût des rythmiques
qui trottinent, galopent ou s’emballent carrément,
il a peut-être appris la musique en regardant, deux trous
découpés dans les draps, John Wayne sillonner
la vallée, Charles Bronson rissoler pendant des heures
au soleil ou Lucky Luke s’effacer à contre-jour
sur l’horizon.
Poor lonesome cowboy ? Sa chanson Repenti nous le confirme,
et le goudron et les plumes de la pochette également,
Renan Luce aime endosser des rôles plus grands que lui,
sentir le frisson de l’aventure lui rebrousser les poils.
Il aime aussi la poésie et la dérision, et puis
chanter à s’en faire dérailler la voix des
petites histoires étonnantes à l’intérieur
desquelles on se sent immédiatement à l’aise,
cueillis toutefois par leur charmante virtuosité.
Mais revenons au western, puisqu’il se trouve que Renan
est originaire du Far West français, du Far Ouest si
on préfère - de Morlaix pour être précis
- théâtre d’une enfance tranquille et studieuse,
souvent derrière un piano ou un saxophone.
Dix ans de Conservatoire plus loin, ses envies le poussent
hors des limites du classique. Son frère aîné
poursuit une carrière de concertiste pendant que Renan
bifurque vers les musiques légères, troque le
piano contre une guitare et, presque sans complexe, commence
à écrire. Il a 17 ans, beaucoup d’illusions,
mais il se rend compte assez vite qu’à trop tourner
autour de son nombril, ses textes vont bientôt s’y
noyer dans l’indifférence générale.
Heureusement, il y a Georges Brassens, finalement le seul chanteur
country français. Cette découverte encourage Renan
à peaufiner ses chansons qu’il envisage désormais
concises, érudites, un peu loufoques et surtout très
libres. Tout s’éclaire subitement du jour où
il décide de se mettre à distance raisonnable
de ses histoires. En premier spectateur, il s’étonne
de leurs audaces, de leurs tournures folles, du sourire jamais
facile qu’elles ont le pouvoir de faire éclore
et aussi des petites émotions qu’elles transportent
comme une précieuse offrande. Depuis qu’il laisse
son imaginaire s’écarquiller au fil de la plume,
il ne connaît plus l’angoisse de la feuille blanche,
il lui arrive en revanche de se mettre à sa place (Je
suis une feuille), où de tomber amoureux sans honte d’une
femme de « lettre » qui ne lui était pas
destinée.
Usurpateur d’identité occasionnel pour les besoins
narratifs de ses chansons, Renan Luce possède en revanche
une forte personnalité d’auteur-compositeur qui
rénove d’anciens canons de la chanson folk made
in France (Le Forestier, Moustaki, Dick Annegarn…) en
leur faisant croiser ses héritiers récents les
plus turbulents (Thomas Fersen, Albin de La Simone). Il a 26
ans aujourd’hui, il a déjà écumé
des scènes aux capacités extrêmes –
des bars borgnes à trois tables jusqu’au Zénith,
en première partie de Bénabar. L’an dernier,
il a proposé un rendez-vous dominical pendant trois mois
dans un théâtre parisien pour y rôder un
répertoire dont on commence, ici et là, à
louer l’originalité, la subtilité mais également
la manière unique dont la voix de Renan le transporte.
Enfin, tout récemment, il a reçu une première
distinction lors du très réputé festival
Alors… chante ! de Montauban, d’où il est
reparti lesté du prix le plus convoité : celui
du public. Pour son premier album, Renan Luce n’a pas
simplement cherché à reproduire une formule déjà
validée sur scène. On en retrouve certes les ingrédients
de base – les guitares, la contrebasse, l’orgue
– mais également une vaste palette d’instruments,
de sons, d’écumes et d’atmosphères
qui embrasent certaines chansons, en dégoupillent d’autres,
surprennent toujours par leur variété de timbres
et de rythmes. |
Site
internet |
Samedi 28 avril 2007 à 19 heures |
Olivier l'Hôte, en première
partie |
Olivier
L’Hôte, artiste hors du temps et des modes, cousin
de William Sheller pour les arrangements de cordes est accompagné
sur scène par 4 musiciens. D’une voix granulée,
Olivier nous conte mille et une fantaisies d’un ton badin-coquin,
le cocktail est détonnant : des mélodies entêtantes,
mêlées de poésie, et de chevauchées
fantastiques. Tout autour, les trois cordes d’or déploient
leur univers chaleureux, et interpellent parfois le chanteur
pour lui donner la réplique. Autour de lui, les trois
cordes d’or déploient leur univers chaleureux :
le violoncelle est troublant, le violon scintillant, la contrebasse
subtile. Sans oublier de drôles de percussions jouant
sous le vent des émotions.
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Site internet |
Samedi 28 avril 2007 à 22 heures |
Lady Palavas |
Construit
autour d’anciens musiciens de plusieurs formations montpelliéraines
comme Otis Wood, Odeline Fion ou Ego, Lady Palavas est un groupe
qui a tranquillement avancé en quartet avant de recruter
un claviériste pour étoffer son premier album.
Forts d’influences allant de la pop des sixties au rock
en passant par la bossa, le disco ou le funk, Caroline Febvre
(chant), Franck Sales (guitares), Philippe Gaubert (batterie),
Francis Miche (basse) et Manu Rieunier (claviers) ont fait le
choix de l’easy listening insouciante et des textes légers
avec une pointe d’autodérision et une autre de
lucidité. Habitué des concerts dans leur fief
du Rockstore, le groupe s’est néanmoins expatrié
jusqu’à Paris pour y séduire la Flèche
d’Or et a postulé pour les scènes découvertes
du festival Le Mans Cité Chanson 2006 et du Printemps
de Bourges 2007 … Soutenu par un label qui a très
vite craqué pour sa musique, Lady Palavas s’apprête
désormais à partir à la conquête
de l’hexagone dans son ensemble !
Les Montpelliérains mettent à profit leurs expériences
diverses pour créer une musique à la fois riche,
complète et ludique qui prête à sourire
par ses bons jeux de mots et son sens de l’humour exacerbé
mais qui force également le respect par une construction
à la fois aérienne et solide. Sans aucune prétention,
Lady Palavas fait des chansons populaires qui ne cherchent rien
d’autre que le fait déjà important d’apporter
du plaisir et de faire chanter les gens, que ce soit en voiture,
au bureau ou simplement sous la douche. Véritable machine
à remonter le temps, cette bande de trentenaires nous
ramène au bon vieux temps des yéyés avec
des morceaux qui rappellent autant Antoine ou Christophe que
Françoise Hardy ou Jane Birkin, des titres au pouvoir
de séduction insensé comme « Agent secret
», « Hypocondriaque », « Festival »
ou « Star » … Séduisant sur album,
c’est pourtant sur scène que Lady Palavas prend
toute sa dimension, quand le côté visuel vient
renforcer la musique en lui offrant un mix-vidéo mais
aussi des décors venus du grand creuset culturel des
sixties ! Néoréalistes sclérosés
et autres constipés de l’esprit, s’abstenir
… |
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Samedi 28 avril 2007 à 16heures30 |
Les spectacles de l'Illustre théatre |
La compagnie Tutti Frutti présente :
Vents de folie
Jeune public
Deux spectacles musicaux tout public seront présentés
le mercredi 25 avril et le samedi 28 avril à l’Illustre
Théâtre pour faire découvrir la musique
dès le plus jeune âge. Cette programmation associe
le Théâtre La Vista à Montpellier et L’Illustre
Théâtre à Pézenas.
“Quand la musique remplace les mots, elle
en dit même davantage : émotions, atmosphères
éphémères, sentiments triviaux et humains,
triviaux car humains. Les phrases musicales, accords et désaccords
communiquent tout cela au spectateur avec une étonnante
simplicité Derrière les instruments, des personnages
se dessinent peu à peu au fil de leurs connivences, controverses,
disputes, complicités, et finissent par ne former plus
qu’un, une indissociable palette de sentiments, d’états
et d’émotions où chaque spectateur se reconnaîtra
…“
Avec : Thierry Pellet (sousaphone), Léo
Pellet (trombone), Catherine Vuillard (sax soprano) Capucine
Pellet (saxalto) Mise en scène Marinette Maignan Lumière
Julie Valette Costumes Sandrine Pion Composition et arrangements
Catherine Vuillard Chorégraphie claquettes Thierry Pellet |
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